C'est toujours un tour de force lorsque je vois des personnage se divertir dans le surnaturel, comme si leur quotidien déjà lourd n'était pas plus chamboulé que ça des événements spectaculaire. Bien sûr, ça fait une ombre dans un coin de la tête, le moment où tu sais que tout va partir en freestyle et qu'il faudra assumer : l'achat, le fait de l'avoir gardé et celui de lui avoir donné vie. Mais au début... on se tourne autour, sourcils froncés, on attend la bascule et l'énergie est tellement vivante dans ton récit, vibrante. Elle nous traîne derrière elle, ses mesquinerie sur elle même, son sentimental qui gratte du terrain, un Adrian (décidément ce prénom me pourchasse... on s'est donné le mot les filles ou quoi...🤣) qui se dépose avec déjà sa voix reconnaissable et toujours le miroir, spectateur pas si discret et déjà puissant. Je vais promener mon chien, car comme tout Akita Inu qui se respecte, si je dévie de sa routine, il va me faire la gueule un moment... Je reviens ;)

J’ai vraiment aimé ce chapitre : il capte parfaitement ce qu’est un dimanche un peu brumeux, où tout avance au ralenti… jusqu’à ce que le miroir rappelle subtilement "coucou, je suis là!". J’aime beaucoup la façon dont elle essaie de reprendre le contrôle — café, bricolage, rationalité — alors qu’un détail minuscule suffit à réinstaller le malaise. C’est simple, fluide, et en meme temps ça serre doucement le cœur.