{"ops":[{"insert":" CAP SUR PARIS \n\nLes jours suivants, l'excitation entourant le partenariat avec le musée paris gna toute l’équipe. Entre les apps pour confirmer des rendez-vous, la préparation des présentations, et les derniers ajustements sur les pièces de l’exposition, Elena et ses collègues se retrouvèrent submergés par une effervescence nouvelle.\nUn matin, alors qu’Elena travaillait avec Sofia sur les derniers détails du voyage à Paris, Julian entra dans la pièce, une lueur d’enthousiasme dans les yeux.\n\n— Prêtes pour la grande aventure ? demanda-t-il en déposant une tasse de café devant Elena.\n— Prêtes, mais stressées, répondit Sofia en feuilletant des dossiers. C’est une opportunité énorme, mais aussi un vrai défi.\n— Et un défi qu’on va relever, ajouta Elena avec assurance.\n\nQuelques jours plus tard, l’équipe arriva à Paris. La ville, éclatante sous un ciel d’un bleu limpide, semblait presque irréelle pour Elena. Le musée qui les accueillait était un bâtiment imposant, mêlant architecture classique et modernité.\nAdrian Morel les reçut en personne à leur arrivée.\n\n<< Bienvenue, mesdames et messieurs. Nous avons hâte de voir ce que vous avez préparé. >>\n\nLa visite du musée permit à Elena de mieux visualiser l’impact de leur travail. Les galeries étaient vastes, baignées de lumière naturelle, et offraient une toile de fond parfaite pour les pièces artisanales qu’ils avaient sélectionnées.\nAdrian les guida ensuite vers une salle de réunion où ils présentèrent leur projet en détail. Chaque mot d’Elena était précis, chaque explication passionnée. À la fin de la présentation, Adrian hocha la tête, visiblement impressionné.\n\n<< C’est exactement ce que je recherchais. Je suis convaincu que cette collaboration sera un succès. >>\n\nAprès une journée intense, Adrian invita l’équipe à un dîner dans un restaurant raffiné du quartier Saint-Germain. Autour d’une table élégamment dressée, les conversations se firent plus légères.\n\n<< Elena, raconte-nous un peu comment tu as eu cette idée d’exposition itinérante, demanda Adrian, un verre de vin à la main. >>\n\nElena sourit, réfléchissant un instant.\n\n<< C’est venu en visitant des petits ateliers lors de mes études. J’ai rencontré des artisans incroyables qui, malgré leur talent, avaient peu de visibilité. Je voulais leur donner une plateforme pour partager leur histoire et leur art. >>\n\nAdrian sembla touché par ses paroles.\n\n<< C’est une mission noble. Vous avez une vision rare, Elena. >>\n\nSofia, toujours prête à détendre l’atmosphère, lança en riant :\n\n<< Et c’est pour ça qu’on la suit partout, même à Paris. >>\n\nLe groupe éclata de rire, et pour un moment, les tensions du travail semblèrent s’évaporer.\nEn quittant le restaurant, Elena s’arrêta un instant pour admirer la vue sur la Seine. Les lumières de la ville dansaient sur l’eau, créant une ambiance presque magique.\n\n<< Un sou pour vos pensées ? demanda Julian en s’approchant d’elle. >>\n\nElena sourit, secouant légèrement la tête.\n\n— Je pensais à tout ce qui nous a menés ici. C’est un peu surréaliste, tu ne trouves pas ?\n— Peut-être, mais tu le mérites, répondit Julian. Tu as travaillé dur pour en arriver là, et on est tous fiers de toi.\n\nSon regard était sincère, et Elena sentit une chaleur familière monter en elle. Elle posa une main sur son bras.\n\n<< Merci, Julian. Ça compte beaucoup. >>\n\nDe retour à l’hôtel, alors qu’elle se changeait pour la nuit, Elena reçut un message. En voyant le nom de Liam s’afficher, elle sentit son cœur battre un peu plus vite.\n\n— « J’espère que tout se passe bien à Paris. Si tu as besoin de te détendre, tu sais où me trouver. »\n\nElle sourit malgré elle. Liam avait cette capacité étrange de savoir quand elle avait besoin d’un peu de légèreté dans sa vie. Mais à peine avait-elle rangé son téléphone qu’un autre message apparut, cette fois de Max.\n\n— « Prends soin de toi à Paris. Tu es incroyable, Elena, et tu vas tout déchirer. J’ai hâte de te revoir. »\n\nElena soupira, le cœur un peu plus lourd. Entre Liam, Max, et Julian, les relations devenaient de plus en plus complexes.\nElle s’allongea sur le lit, fixant le plafond. Paris avait peut-être ouvert des portes professionnelles, mais il semblait aussi vouloir chambouler son univers personnel.\n\n\n\n\n\n"}]}

Chapitre 24