Le jeune Thomas Carli vient tout juste de terminer ses années de classe préparatoire à Paris. Il rentre au domicile familial pour les vacances d’été et apprend qu’il est atteint d’un mal incurable qui s'avère particulièrement douloureux. Il ne lui reste plus qu’un an à vivre. Plutôt que de tout laisser tomber et de profiter de ses derniers instants avec sa famille, il décide d’accepter la place qu’il a obtenue en école d’ingénieur et repart ainsi sur Paris dès septembre pour continuer à vivre comme si de rien n’était et éviter ce qu’il nomme “une mort précoce”. L’objectif étant désormais pour lui d’engranger un maximum d’expériences positives, il recherche une certaine proximité avec son entourage et se met à écrire ce qu’il vit pour transfigurer ses souffrances. L’année sur Paris lui offre de nouvelles perspectives, il y retrouve notamment la détresse du sentiment amoureux. Comment peut-on se laisser aimer lorsqu’on ne peut plus rien promettre, lorsque nous sommes condamnés ? Face à ce genre de terribles questions, Thomas est déboussolé, mais cela ne l’empêche pas de vivre des moments d’une incroyable tendresse avec des partenaires en essayant coûte que coûte de ne pas les laisser s’attacher à lui car il sait qu’il va devoir les quitter. Perdu dans ses méditations lors d’une promenade nocturne sur la route qui traverse son village, il rencontre de manière tout à fait inattendue une jeune femme du nom d'Ambre à laquelle il n'est vraiment pas indifférent. Tiraillé par le désir de faire de son mieux pour la rendre heureuse et par l’envie d’être honnête avec elle, il hésite à lui révéler sa situation délicate.