Nicolas Bonin Car il est absurde Dominique Leca, 7 mai -part2

Dominique Leca, 7 mai -part2

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10 commentaires

Alec Krynn

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Il y a 4 ans

Toujours un peu de mal avec la politique mais je m'accroche ! 😋

Nicolas Bonin

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Il y a 4 ans

Merci beaucoup Alec :-) Merci de t'accrocher.

Robin Arnaud

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Il y a 4 ans

Très bien très vivant ...bon dialogues

Jean-Marc-Nicolas.G

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Il y a 4 ans

Tout à fait, tu as raison, mais regarde sur You-tube cet imbécile de Georges Bonnet dans son interview de son bureau perso dans les années 60. Le type maintient mordicus que l'on était pas capable d'intervenir en 38. Rien n'avait changé dans son esprit. L'interview de Daladier, le taureau du Vaucluse est intéressant aussi mais dans une autre dimension.La visite d'une jeune journaliste du New-York Times en 1968 visiter Daladier dans son île du Rhône pour savoir, connaitre la vérité est edifiant. Pauvre Daladier seul, si seul mort avant d’être mort après cette affaire de Munich. De Georges Benamou, lire Le Fantôme de Munich. Ce sont les confidences de l’ancien président du conseil. Pour le reste, en l’occurrence concernant la bataille de France, si tu aimes cette periode je te conseille les livres suivants, bien entendu je te parle uniquement des livres de ma bibliothèque, ceux que j'ai lu ou relu ;De Gérard Chauvy aux éditions Pygmalion "Le drame de l'armée française", de Henri de Wailly des éditions Lavauzelle "Weygand, De Gaulle et quelques autres..." de Jean Pierre Richardot, aux éditions Le cherche midi "100000 morts oubliés, de Claude Quétel aux éditions JC Lattès "L'impardonnable défaite" et de Remy aux éditions France -Midi "Sedan, chronique d'une guerre perdue". Alors bien sur,le nombre d'ouvrages écrits concernant cette periode est beaucoup plus important, mais te donner une liste bibliographique aurait été trop facile, j'ai préféré énoncer ceux que j'ai lu et dont peut être tu possèdes une partie. Pour l'affaire des Sudètes, abandonnant la région, la Tchécoslovaquie se dépouillait de ses fortifications, elle devenait vulnérable. Pour les chars tchéques, pour en dire la vérité, les allemands s’emparèrent de seulement 219 unités de LT v35 , 35(t) sous appellation allemande et ils n’équipèrent principalement qu'une seule division, la 6é Panzer. Globalement c'était un char faiblement blindé et armé, mais fiable et léger donc très mobile.Je te souhaite une bonne continuation, je te suis. C'est bien.

Nicolas Bonin

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Il y a 4 ans

J'ai bossé avec le livre de Wailly, mais sur Abbeville et bien sur Richardot ! Je vais aller jeter un oeil aux vidéos que tu me conseilles et aux ouvrages que je ne connais pas !

Jean-Marc-Nicolas.G

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Il y a 4 ans

Pour moi, c'est très bien écrit, tout est exact, et l'on ressent bien l’atmosphère de l'époque ainsi que le comportement et les réactions des principaux personnages de ces heures difficiles de cette periode. J'avais écrit (jamais édité finalement) un récit dans la même trame mais c'était pendant la periode des accords de Munich. L'honteux renoncement de démocraties occidentales face aux exigences de Hitler, l'abandon de la Tchécoslovaquie, la tentative de Chamberlain de négocier sans la France. L'isolement de Daladier qui n'a pas sous estimé la situation mais qui a tenté de gagner du temps. La manœuvre de Mussolini en accord secret avec Hitler pour faire de nouvelles propositions. Enfin un autre moment de l'histoire aussi honteux. Nous allions le payer très chers. Et de voir un reportage des années 60 sur Georges Bonnet le ministre des affaires étrangères de l'époque qui affirmait encore malgré le recul que nous avions désormais d'avoir pris les bonnes décisions. Alors qu'en 1938 il suffisait d'une décision ferme de la part de la France, de l'Angleterre et de la Tchécoslovaquie pour arrêter définitivement Hitler. Les généraux allemands s’étaient entendus pour le déposer si à tout hasard la situation devenait insoluble et mènerait à la guerre. Bonnet, le dernier vestige d'une époque de défaitistes et de politiciens renonciateurs. Mais continue, j'aime beaucoup.

Nicolas Bonin

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Il y a 4 ans

J'étais justement en train de regarder le rapport des forces en 1938 en cas d'intervention pour aider la Tchécoslovaquie. Il y avait une quasi parité entre le nombre de divisions Allemandes et Tchèques. Ces derniers avaient 600 avions et les Allemands assez peu de Messerschmidts (une centaine et pas les meilleurs). En lâchant la Tchécoslovaquie, nous avons offert deux divisions blindées aux Allemands pour soutenir un allié, pas près (la Pologne) et bénéficier d'une Angleterre qui ne pouvait pas réellement nous aider avant 1941.

Jean-Marc-Nicolas.G

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Il y a 4 ans

C'est plein de réalisme, tu expliques très bien la teneur historique de l'époque les dialogues entre les différents acteurs de cette periode. L’impéritie de nos politiciens sans doute victimes de la constitution de la troisième république avec un pouvoir législatif fort et un exécutif faible. Un Albert Lebrun presque invisible, un Paul Reynaud trop hésitant et une Héléne de Portes qui n'avait absolument rien à faire au milieu des réunions de cabinets. Ne parlons même pas de militaires, avec une guerre de retard, tactiques dépassées sur des concepts erronés. Dépassé, c'est aussi notre généralissime Gamelin qui ne veux absolument pas prendre en compte les rapports du deuxième bureau sur les documents de l’opération "coup de faux" ni des reconnaissances aériennes qui décèlent des mouvements très importants d'unités allemandes dans le secteur des Ardennes. Son manque de réalisme, son manque de sang froid face à la situation lorsque Guderian perce à Sedan.Il a une véritable crise de nerfs. L'incurie de toute la chaîne de commandement, un général Georges qui a les poings liés. Et enfin la débandade des éléments de la IXé armée véritable phénomène anxiogène vers l’arrière. Un pauvre général Corap sur lequel on va jeter l’opprobre et oui il faut bien un responsable! Pourquoi pas le chef d'une armée de type B composée de matériels de deuxième catégorie et de réservistes de la quarantaine. Et pour finir le tout dans cette histoire, l'apothéose, Le dernier acte, un acte de haute trahison à l’égard de l’état et du peuple français monsieur Pétain qui fait pression sur Reynaud pour qu'il renonce à continuer le combat! Il aurait du le faire arrêter.Clemenceau et Foch disaient de lui qu'il manquait de caractère pour avoir la motivation nécessaire de faire face aux situations difficiles que peut rencontrer un chef. Par manque de chance c'est lui qui nous restait et pas un Foch, un Joffre, un Mangin ou un Castelneau. Chaque fois que je lis un ouvrage de cette periode , je fulmine de tant de manque de courage de la part de nos chefs de l’époque. Hélas, Paul Reynaud n'aura pas son poste d'ambassadeur à New-York mais je crois que Leca notre brave directeur de cabinet "corse national" partira avec 18 millions de francs en passant par l'Espagne pour se les faire confisquer par le gouvernement espagnol. Cette somme n'arrivera jamais à ses destinataires et à l'utilisation pour laquelle, elle avait été prévue. Il restera les 100000 francs remis à De Gaule pour fond servant à la France libre. Tout a raté, nous n'avons pas eu les hommes qu'il nous fallait aux commandes de l’état au moment opportun. C'est triste.Mais bon je salue ton courage, celui de t'obliger à relater un épisode de l'histoire de notre pays pas glorieux du tout. Tu excuseras mon coté noir et pessimiste.

Nicolas Bonin

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Il y a 4 ans

Merci pour ton soutien et ton long message. Il y a tellement de choses à raconter sur cet événement. A l'origine, je devais raconter la bataille de France en suivant uniquement de futurs résistants et résistantes, dont De Gaulle, mais il prenait de plus en plus de place. J'ai décidé de l'extirper de mon premier projet et de mettre son parcours en opposition avec celui du reste de l'équipe Reynaud pour donner un aperçu des coulisses, depuis le déclenchement jusqu'à la lie. J'espère que la suite va te plaire !

Nicolas Bonin

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Il y a 4 ans

Hélène, évidemment... J'ai laissé passer la coquille.