Le Porte-Sceau se tenait debout. Son armure était fendue, sa chair blessée. Mais ses yeux, eux, brûlaient d’une flamme noire. Il leva les mains. Et libéra une énergie sans nom, sans couleur, sans chaleur. Une négation. Ce n’était pas une magie. Un souffle ancien, dense, silencieux. Un contre-monde. Les artefacts récupérés par le Synode ne suffiraient pas à terrasser un tel ennemi. Il dû avoir recours à Sa puissance… à lui… Le choc fut invisible, mais tous le ressentirent. L’air devint lourd. Les oiseaux chutèrent. Les cœurs s’arrêtèrent un instant. L’Astre, face à lui, chancela. Un duel sans mots débuta. Éther contre annihilation. Lumière contre oubli. Présence contre effacement. Le monde vacilla. Les coques craquèrent. Les âmes se recroquevillèrent dans les abris dérisoires des sorts protecteurs. Le combat fit des ravages des deux côtés. Hommes et femmes furent pulvérisés, réduits en cendres, aussitôt emportés par le vent, comme si leur existence n’avait jamais eu lieu. Et puis, lentement, l’Astre plia. Dans un dernier effort, le Porte-Sceau puisa dans toute la force de cette puissance, et envoya une dernière attaque. Son bouclier céda. Une fracture courut sur sa carapace. Il s’effondra, lourdement, sur la passerelle. Le choc résonna jusqu’au fond des abysses. Il ne bougeait plus. Et pourtant, personne ne cria victoire.

Hélas, une partie du chapitre a été perdue suite à un bug. Je vous prie de m’en excuser et ferai le nécessaire pour rectifier cela au plus vite.