Je voulais juste permettre au lecteur d'entrer dans sa tête. Voir que son raisonnement est parfois enfantin, voire ridicule, et qu'à d'autres moments son aspect calculateur, froid pouvaient déranger. Je voulais montrer son instabilité. Il agit comme bon lui semble, mais en faisant attention de ne pas se faire attraper.

Ce passage ne manque pas d’intensité, mais j’ai eu du mal à ressentir de la tension. On comprend très vite ce que le personnage veut faire (même dès le chapitre 1, on devine que Valérie est la cible), or en thriller psychologique, le danger est souvent plus inquiétant quand il est suggéré plutôt qu’explicité. Par exemple, au lieu de dire directement « je vais la tuer », il pourrait plutôt se convaincre que Valérie est nuisible pour Sarah, qu’il agit « pour son bien », et qu’il doit simplement « l’éloigner ». Le meurtre deviendrait alors une conséquence « inévitable » dans son esprit dérangé, au lieu d’un plan prémédité martelé trop tôt.

Il pourrait aussi ne pas mentionner les noms des personnages tout de suite, ce qui créerait une ambiguïté et rappellerait le ton satirique du prologue.

J’ai aussi noté un léger décalage entre l’image qu’il veut donner de lui-même (organisé, protecteur) et son comportement (rire maléfique, surnoms enfantins). Est-ce volontaire ? Si c’est un tueur narcissique et obsessionnel, il pourrait masquer un peu plus son animosité pour la rendre plus glaçante. Si tu veux plutôt accentuer le côté satirique, peut-être qu’il faudrait doser l’exagération pour ne pas tomber dans la caricature. Qu’est-ce que tu voulais transmettre ici ?

Merci ct le but rechercher. Je suis contente du résultat sur les lecteurs.

Chouette ! C'était le but. Mettre le lecteur mal à l'aise quand le criminel est présent. J'espère pouvoir continuer ainsi encore longtemps.